327. se tenir par la main
Il y a des faits divers qui me secouent et me touchent jusqu'au plus profond de moi-même. Et on a beau me dire que ce n'est qu'un petit cas isolé, il prend à mes yeux des proportions mondiales. Le fait divers qui m'est relaté pour mon "honorable correspondant" à Québec est de ce type là. Je vous recopie simplement l'email qu'il a reçu et qu'il m'a transféré (après l'avoir traduit, merci encore)...
«Voici le récit d'une attitude encore très commune au Brésil, contre les jeunes gais. Deux jeunes qui vivaient ensemble depuis 6 mois, sont entrés main dans la main dans un magasin "Casa de las Artes", dans la ville de Taubaté (Sao Paulo). Un employé homophobe s'est lancé sur eux avec une énorme chaîne qui portait à l'extrémité un cadenas fermé. Les deux jeunes ont été grièvement blessé et ont dû être transporté à l'hôpital pour des points de suture à la tête (que l'on voit très bien sur la photo où la mère de l'un des jeunes l'embrasse). Quand j'ai appris cette nouvelle, j'étais si indigné que j'ai écrit aux autorités de la ville et à certains commerçants pour leur manifester ma répulsion contre ces actes de violence et la passivité des citoyens en général devant ces faits. Jorge».
Au risque de me répéter: l'homophobie sous toutes ses formes (light ou radicale) est absolument inadmissible.
Et j'espère de tout coeur qu'il y a eu des prêtres ou des évêques au Brésil pour condamner ce genre de violence contre les homo.
Ces dernières vacances, j'étais ému de voir, trop rarement, deux jeunes garçons se tenir par la main. La prochaine fois, je vais aussi me souvenir du prix que cela coûte pour certains jeunes Brésiliens.
/https%3A%2F%2Fassets.over-blog.com%2Ft%2Fcedistic%2Fcamera.png)